La Maison Repiquet, construite entre 1839 et 1844 par la famille Bédier, est située au 25, rue de Paris, elle est inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historique le 7 août 1990.

La maison Repiquet présente la particularité d'être entièrement construite en maçonnerie ainsi que ses annexes, ce qui la distingue des autres maisons du chef-lieu, édifiées le plus souvent en bois. Elle est caractéristique de l'architecture néo-classique française importée à La Réunion à la fin de XVIIIe siècle et métissée des modes romantiques dites créoles. À l'époque deux toitures à quatre pans couvrent la maison, remplacées en 1962 par une dalle en béton.
Les dépendances de la maison Repiquet subsistent dans leur intégralité et toute leur authenticité. Appuyés contre les murs de clôtures des emplacements voisins au sud et à l'est, magasins, cuisines, écuries, remises, chambres des domestiques, un lavoir et des fontaines évoquent la vie quotidienne dans ces espaces réservés à l'intimité des familles et domestiques.
La maison principale a deux niveaux, elle est flanquée de deux varangues également à l'étage et construites elles aussi en pierre. La façade principale est scandée de piliers d'ordre toscan et bordée, depuis la fin du XIXe siècle, d'une galerie à piliers d'ordre corinthien en fonte cannelée. La façade arrière est percée d'une porte encadrée de pilastres et surmontée d'un fronton triangulaire de style Restauration.

Dans le jardin créole, fermé par un barreau ouvragé en fer forgé est appuyé sur des piliers en pierre taillé, travaux réalisés à la fin des années 1920 par Adrien Lagourgue, président du Conseil général, se trouve un guétali, des allées de marbre et un emmarchement en pierre taillée.